Une journée type dans la vie de Jean-Fernand Le Hideux

Publié le par Jean-Fernand Le Hideux

Aujourd’hui vendredi 13, c’est l’occasion pour moi de vous rapporter cette dépêche de Bruits de L’ARCEN, le journal du parti, qui consacrait un article très complet et très bien fait, sur un membre de l’ARCEN lui-même très complet et très bien fait. Une ode à son image, de fait.



Le moment Jean-Fernand :

Une journée type dans la vie d’un type.


« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années ».

      Cette citation de Corneille (ou Molière, on ne sait plus très bien), un homme et un seul devrait pouvoir la faire sienne. Nous parlerons ici du pygmalion de l’ARCEN, de son parrain …du représentant de la plus vielle motion de ce parti (qui est aussi le plus jeune d’entre nous)… bref de Jean-Fernand le Hideux, 97 ans, et presque toutes ses dents.


      Pour Jean-Fernand, une journée type commence à une heure ou encore bien des français sont encore couchés. Dès 10h30 du matin, cette force de la nature avale deux kilos de lard chaud, 50 paquets de couenne… et bien entendu, des moules qu’il consomme de préférence à répétition. Dans le Limousin, on l’appelle le monstre du Gévaudan. Distrait, Jean-Fernand oublie en effet souvent ses dentiers à la maison, et sa facétie habituelle le pousse à emprunter ceux des autres.


      Hé oui, avant de parler politique, vin, bière, plaisanteries gauloises, un sujet fascine bel et bien Jean-Fernand : Les femmes. Nul ne peut être ainsi étonné qu’un art en particulier ait réussi à marquer sa vie, la séduction. On se souvient de l’émouvante référence qu’avait faite Laurent Barre dans un article récent. Depuis, il est à souligner que les vocations universitaires en médecine du cœur ont dépassé les demandes d’entrée en écoles de commerce. On parle même au sein du Ministère de l’Education d’ajouter un bac M. Principal –et unique- contributeur au manuel de référence, Choper et conclure, une histoire de la séduction depuis l’âge antique, -attention, l’ordre entre choper et conclure est important- on doit à Jean Fernand de grand classiques immortels. A une lobbyiste de toute beauté qui lui affirmait être prise, Jean Fernand n’eu-t-il le courage de répondre : « Mais parfait, j’ai mon brevet d’électricien !!». En avance sur son temps, Le Hideux a même montré la voie au Président Clinton, avec Janine, sa secrétaire : « Chère Janine, allons y allons y !! ». « Mais monsieur Jean Fernand, nous n’avons pas le feu aux fesses !! ». « Parlez pour vous Janine, attendez que je craque une allumette pour voir ! ».


      La journée ne s’arrête pas là pour Jean Fernand. Déjà 16 heures ! Il est attendu à l’enregistrement d’une émission intellectuelle diffusée sur la chaine culturelle RTL. Grand ami du présentateur vedette, Jean Fernand brille par son érudition. Au questionnaire de Proust déjà, il avait répondu avec finesse que sa lettre de l’alphabet préférée était bien sur le Q. Après avoir trouvé avec brio la réponse à la devinette de madame Fion de l’Aisne, Jean Fernand annonce la couleur en racontant une boutade légère : « A la maternité, un jeune papa est appelé par l’infirmière. Elle lui présente son enfant, brassage de blanc, de noir, de jaune… Comment se peut-il chérie ?? Ce ne serait quand même pas lié aux faits que nous soyons échangistes ?? -Si mon chéri, j’en ai peur… j’espère juste qu’il ne va pas aboyer ! ».


      A la sortie, Jean Fernand regagne un bar, ou en tant qu’ancien membre de direction de Pernod Ricard et militant pour la vente d’alcool aux nourrissons et aux femmes enceintes, il forcément bien accueilli et nous parle enfin de son projet politique et de son engagement pour les anciens combattants. Le sous-secrétariat d’Etat lui est en effet promis en cas de victoire de Vincent Ferdieu. Ses intentions sont simples et claires : « Déjà avec Michèle Alliot- Marie, il me faut vous rappeler que les vétérans avait un lever du bâton beaucoup plus rapide qu’avant !! J’entends bien garder cette discipline, grâce à Janine !!! ». Puis il est déjà 22h… L’heure de se reposer avant la dure journée de demain ? Vous connaissez mal Jean-Fernand ! « Vous connaissez la différence entre Janine et une boîte branchée de Paris ? » nous demande t-il. On ne sait pas. « On peut m’y trouver dans les deux une fois vers deux heures du matin! » s’écrie t-il en riant, avant de disparaître dans l’une des nombreuses boîtes de nuits de Paris.


Décidément, rien de plus amusant qu’un Jean-Fernand !



« Jean-Fernand Le Hideux par Jean Fernand Le Hideux », dans Bruits de l’ARCEN.

Publié dans Ferdieu et la presse

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