Pour une Université plus compétitive
Comme promis, je vous transmettrai durant tout le courant de cette semaine mes six projets de réforme concernant un domaine précis qui me tient particulièrement à coeur, la Crise... de l'Education.
POUR UNE UNIVERSITE PLUS COMPETITIVE
Avoir un enseignement inférieur de qualité ne sert à rien si nous n’avons pas un enseignement supérieur au moins aussi bon. C’est pourquoi j’aimerais aborder mon projet auprès des universités, sachant que je me réserve le droit de vous parler plus en détail de ce domaine qui me tient particulièrement à cœur, et qui a tant suscité la polémique.
Sur les 100 premières universités du classement de Shanghaï de 2007, on ne trouve qu’une seule université française, et seulement à la 83e place !* Le gouvernement actuellement en place a tenté de prendre les choses en main, comme le prouve le document ci-dessous, mais ces dix propositions ont eu autant d’impact sur les universités françaises que le pet d’une maroufle** du Rwanda sur les indices boursiers du CAC 40.***
La principale erreur de ce rapport était de proposer 10 propositions. Dix, c’est trop, le maximum à mon humble sens sur un sujet c’est 6, et sur les universités, je ne vous en proposerai qu’une. Mon objectif, et je m’y engage et de réunir toutes les universités françaises en une seule Superuniversité. Il faut changer en profondeur les bases de l’organisation de l’enseignement supérieur, tout en conservant bien sûr les mêmes fondations générales. C’est pourquoi cette Superuniversité sera organisée en de multiples campus délocalisés et indépendants, par-delà la France, pour que tous aient accès à cet enseignement de qualité.
Cette mesure, comme toutes les mesures de mon programme présente l’avantage d’être applicable rapidement, et fort peu coûteuse.
Pour situer le siège de cette Superuniversité, qui lui donnerait son nom, trois lieux d’exception :
1.Arvadeux, dans les Côtes d’Armor:
Des locaux déjà prêts, qui ne dépayseront pas les étudiants des facs françaises.
2. Eaux-fortes (prononcer Oxe-Fortes sinon ça perd tout son intérêt) dans le Gers:
Le charme et l’odeur inégalables et irremplaçables de la campagne est l’avantage principal de cette petite ville.
3. Cambri-De-Jeux dans la Creuse:
Un village connu dans toute la région pour ses manifestations culturelles intenses : ici la fête de la galette au caca de chien le 5 septembre dernier****.
Il ne fait aucun doute qu’en profitant de l’importance de ces trois villages dans le monde, nous monterons rapidement au classement des universités. Si ça ne se fait pas par la qualité de l’enseignement, nous y arriverons par le malentendu ou la mauvaise foi : Harvard, Oxford, Cambridge, croyez moi, c’est déjà un peu chez nous !
Je suis Vincent Ferdieu et j’approuve ce message.
Grâce aux projets de Vincent Ferdieu, finie la nécessité pour les malheureux professeurs d’université française de se déguiser en marmotte pour faire parler d’eux !
*En même temps quelle idée de classer les cent meilleures universités de Shanghaï…. Si c’est pas un coup pour nous sabrer le moral ça.
**Pour tous les incultes qui lisent ce blog, il est notoire que la maroufle est la femelle du gnou, comme la hase est la femelle du lièvre, et Paris Hilton la femelle de l’homme. Elle se laisse séduire par son mâle et ses coassements. D’ailleurs à ce propos, cette espèce d’antilope* a beaucoup à nous apprendre : Lorsqu'un mâle est très dominant, il peut s'accoupler avec cent cinquante femelles environ nous indique Wikipedia.
http://chergaoui.com/wp-content/uploads/2007/05/linux-days.png
On reconnaît immédiatement la maroufle au pingouin a que celui-ci est particulièrement doué dans la programmation.
***Selon votre opinion politique, à vous de choisir ce que ça veut dire : si c’est déterminant, ou si ça ne représente rien. C’est cela l’esprit Ferdieu : être ouvert à toutes les pensées politiques.
****Particulièrement appréciée pour les nombreuses divertissements offerts durant les festivités : de la course dans le fumier, au plus grand mangeur de galette, en passant par le célèbre « C’lui qui chiera l’plus dins l’tonneau l’a droit d’le remplir d’vin doux », compétition traditionnelle qu’il n’est pas besoin de traduire.
*Non, loin de moi l’idée d’insulter les gnous, c’est vraiment une espèce d’antilope. D’ailleurs c’est dit sur Wikipedia.*
*Encyclopédie de référence dont le seul défaut, à part le fait de ne pas me connaître, est aussi de ne pas connaître mon parti, l’ARCEN.*
*Oui, car après une grande concertation avec les membres de mon équipe, qui aura finalement coûté treize verres de café, soixante deux stylos dont trente-deux jetés par la fenêtre* et au moins autant de rongés, ainsi que soixante-cinq demis de bière (vous en saurez bientôt plus sur ce point), nous avons décidé que le nom du parti s’écrirait ARCEN et pas Arcen. Et pas ArCeN comme l’a proposé gentiment Sigmund-Kevin Hilaire de Saint-Denis.
*D’ailleurs nos excuses officielles à toutes les personnes qui passaient dans la rue **********, mais je tiens à signaler que l’idée de mettre le panier à côté de la fenêtre était une idée de Sigmund-Kevin Hilaire de Saint-Denis, d’ailleurs la seule qu’il ait eu ce jour-là.*
*Juste pour signaler aux jeunes enfants que ce genre de comportement n’est pas à répéter chez vous : les notes de bas de page ou de bas d’article sont à utiliser avec modération, ou on perd vite le fil. (Là d’ailleurs c’est pas sûr qu’il y en ait beaucoup qui soit arrivé jusque là, alors comme récompense, je vous donne en avant –première la réponse au CVVV de la semaine dernière : c’était la réponse C.).